vendredi 30 novembre 2007

Enfin du sexe !


Nus, sous la couette, nous reprenons notre respiration...

Etienne en profite pour me glisser :
- Tu devrais introduire plus de culs !
Je me redresse brusquement !
- Pardon !!!
- Oui, pour augmenter le trafic sur ton blog, tu devrais écrire des billets érotiques avec du sexe torride pour exciter tes lecteurs.
- Et mes lectrices cher Etienne, et mes lectrices, ne les néglige pas s’il te plait.
- Ok pour qui tu veux, même pour le chien de ton voisin si ça te chante mais je pense que quelques bites bien placées devraient augmenter le nombre de visites.
- Tu as sans doute raison, je connais beaucoup d’obsédés sexuels parmi mes amis, mais … je le sens pas, je me vois pas écrire « lentement il lui tapait son visage avec son gland énorme, gonflé de désir tandis que sa main, experte, lui caressait ses seins ».
- Effectivement c’est complètement nul. Avec cette prose pitoyable t’es pas près de faire bander ton public. Non, je vois plutôt un truc du genre scène de cul dans une backroom.
- Ah, je comprends, tu veux que je raconte mes souvenirs au Dépôt !
- Surtout pas ! Tu vas endormir tout le monde. Non, tu pourrais inventer, par exemple raconter ceci :
« Le sous-sol est sombre et bas de plafond. Il y a autant de monde qu’en haut. A droite, on trouve une sorte de pissotière. Sans doute, dans la nuit, des hommes viennent vider ici leur vessie pleine de bière sur d’autres hommes amateurs de golden showers. Des masses indéfinissables s’agitent mollement. Là-bas, 3 mecs se tâtent et se branlent. Je serre la main de Thibault. Il me plaque contre le mur de sorte que je ne vois rien d’autre que lui. Sa langue plonge dans ma bouche. Nos salives se mélangent. Son corps est lisse, doux, il est parfaitement imberbe. Sa main remonte sur mes cuisses, il ouvre ma braguette et sort ma bite. Aussitôt il comprend mon désir, il me suce. Il fait cela à la perfection. Il se relève, m’embrasse à nouveau. J’adore qu’on me roule un patin après m’avoir sucé, ce goût de bite par procuration ! Je commence à sentir d’autres mains sur mon corps, une sur l’épaule droite, deux sur les fesses, une sur mon crâne. Une autre encore me caresse les couilles. Je me laisse faire, je m’abandonne. Un inconnu me roule une autre pelle délirante ! Je ne suis plus qu’une bouche, j’aime le parfum de sa langue, c’est merveilleux tout a bon goût depuis que je suis descendu dans ce sous-sol. Enfin, lentement, je sens un doigt qui s’agite autour de mon cul humide, il me pénètre. Il n’y a plus de limites. Je branle, je lèche, je suce, je suis devenu sexuel… »

Les poils des cuisses d’Etienne sont comme des fils d’or, j’aime sa chair rose et dorée. Je me lasse pas de le regarder. Un rayon de soleil vient buter contre son oreille gauche qui aussitôt prend une teinte écarlate. Le cartilage est à présent rouge orangé. On dirait un morceau d'abricot. J'ai envie de le croquer, j'ai envie refaire l’amour avec lui

..............

Après de longues et douces minutes, nous reprenons (encore essoufflés) notre discussion.
- Tu vois, me dit Etienne, c’est pas très compliqué.
- Oui bien sûr mais c’est banal ton histoire, on a lu ça partout. Moi je voudrais un truc plus original.
Je me penche sur lui et je lui glisse à l’oreille : que penses-tu d’une histoire avec des animaux.
- Un truc de zoophilie, tu t’en sens capable réagit-il, un peu interloqué.
- Zoophilie, tout de suite les grands mots !
Non, je pensais plutôt à cette histoire que j’ai lue récemment : il existe une espèce de poisson originale par leur vie sexuelle : les cichlidés. Tu sais que la plupart des animaux vivant dans l'eau ont une façon de se reproduire plutôt similaire : la femelle pond les oeufs, le mâle produit son sperme, et les deux se rencontrent au gré des courants et du hasard. Mais pour les cichlidés, c'est différent. D'abord, la femelle pond ses oeufs, puis les gobe immédiatement. Elle les garde dans sa bouche jusqu'à rencontrer le mâle qui lui faut (sexy, charismatique, viril). Or, il dispose, au niveau de son sexe, de marques qui ressemblent à des oeufs. Alors, il les montre à la femelle, qui essaie de les gober. Et c'est à ce moment-là qu'il lâche son sperme dans la bouche de Madame. Tu comprends : ces poissons pratiquent une forme de sexe oral. C’est fascinant, non ?
Je pourrai raconter les ébats sexuels du poisson Bulle dans son aquarium, il serait même bisexuel, il sucerait aussi des poissons mâles … Ça c’est original !
- Non, mon pauvre Stéphan, c’est pas original et c’est surtout très chiant. Tu as raison oublie le côté porno pour ton blog. Et plonge vite sous la couette !!!
- Je pourrais au moins mettre un film de cul !
- De nous !
- Mais non des poissons !!!

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Dear Management,
I, the Penis, hereby request a raise in salary for the following reasons:

1. I do physical labour
2. I work at great depths
3. I plunge head first into everything I do
4. I do not get weekends or public holidays off
5. I work in a damp environment
6. I don't get paid overtime
7. I work in a dark workplace that has poor ventilation
8. I work in high temperatures
9. My work exposes me to contagious diseases


Dear Penis,
After assessing your request and considering the arguments you have raised, the administration rejects your request for the following reasons:

1. You can not work 8 hours straight
2. You fall asleep on the job after brief work periods
3. You do not always follow the orders of the management team
4. You do not stay in your designated area and are often seen visiting other locations
5. You do not take initiative - you need to be pressured and stimulated in order to start working
6. You leave the workplace rather messy at the end of your shift
7. You don't always observe necessary safety regulations, such as wearing the correct protective gear
8. You will retire well before you are 65
9. You are unable to work double shifts
10. You sometimes leave your designated work before you have completed the assigned task
11. And if that were not enough, you have been seen constantly entering and exiting the workplace carrying two suspicious looking bags

Sincerely,
The Management.