jeudi 28 février 2008

Le couple idéal

Avez-vous déjà rencontré le couple idéal ?
Les deux âmes sœurs, dont l’amour ne s’éteindra jamais ;
Les deux amants, dont la relation ne sera jamais menacée ;
Le mari et l’épouse qui se font totalement confiance ;
Ces deux garçons qui ne pourraient vivre l’un sans l’autre ;
Ces deux filles qui, ensemble, ne sont plus qu’une ;
Ou cet homme et cette femme qui ne cessent de se dire je t’aime, je t’aime ;
...

Mais si vous n’avez jamais rencontré ce couple idéal, permettez-moi alors de vous le présenter :
Il trône au sommet d’une couche de glaçage :



Et connaissez-vous le secret de sa réussite ?
Jamais il ne se regardera au fond des yeux.

mercredi 27 février 2008

Devoir de mémoire

Le projet de Nicolas Sarkozy de confier la mémoire d'un enfant juif de France victime de la Shoah à chaque écolier de CM2 semble avoir fait pschitttt ! et c’est tant mieux.
Quelle idée saugrenue, au nom d’un devoir de mémoire qui finit chez notre Président par tourner à l’obsession, d’imposer aux élèves une sorte d’identification obligatoire à un enfant assassiné.

En 2005, l’historienne Annette Wieviorka dans son livre « Auschwitz expliqué à ma fille », appelait à revoir la pédagogie de la Shoah.
Elle écrivait : « Laissons les professeurs et les élèves travailler. Laissons cette histoire vivre pour les générations qui viennent. Cessons de faire des leçons de morale ahurissantes qui nous posent, nous, adultes, comme les porteurs d’une vertu que n’avaient pas nos aïeux.
Nous nous donnons bonne conscience alors que nous devrions nous inquiéter du monde que nous avons fait et dans lequel beaucoup de jeunes vivent dans des conditions déplorables. Que signifient nos leçons sur la République, sur l’intégration, sur l’antiracisme, alors qu’ils subissent l’exclusion, les discriminations liées à leurs origines et qu’ils ont tant de mal à imaginer leur place dans la société ? ».

Ainsi, l’histoire du passé s’enseigne à l’école et pour enseigner l'histoire de la Shoah, les professeurs disposent en France d'un matériel pédagogique, historique, littéraire considérable, de films et de documentaires exceptionnels.
En revanche, le devoir de mémoire doit déboucher, doit s'ancrer dans le présent. Chacun de nous pourrait alors réellement s’interroger pour tenter d’améliorer, un peu, notre société : qu’ai-je fait, moi, aujourd’hui dans le monde où je vis pour lutter contre ce que je réprouve, pour donner l’exemple - si j’en suis capable, pour lutter tout simplement contre l’indifférence qui ronge notre pays.

mardi 26 février 2008

Une vache qui pleure


Elle s’appelle Frances, c’est une vache qui pèse au moins 600 kg.
Cela fait des années qu'elle vient à Paris et elle connaît bien les journées comme aujourd’hui où flotte une certaine excitation du côté de la Porte de Versailles.

D’abord arrivent des hommes en gris, lunettes de soleil vissées sur le nez et qui parlent mystérieusement à leur poignet. Ensuite, ce sont des bergers allemands qui patrouillent un peu partout dans les allées du Salon de l’Agriculture. Puis c'est une marée humaine qui déferle dans un brouhaha insensé. Certes, elle est bien loin du calme de ses pâturages savoyards mais une fois par an, Frances, elle aime ça.

Surtout quand enfin il arrive, son chouchou.
C’est un grand Monsieur, âgé, qui chaque année, vient fidèlement la saluer.
Elle est heureuse quand elle le voit de loin s’approcher car c’est toujours le même rituel : il s’arrête devant elle, il la regarde comme si elle était seule au monde, puis il se tourne vers le maître de Frances et demande très sérieusement : « elle pèse combien ? ».
Tandis que le fermier prépare sa réponse le vieil homme a déjà englouti trois rondelles de saucisson corse, un demi de bière alsacienne et un crottin de Chavignol.
Quand enfin l’autre bredouille 600 kg immanquablement il écarte les yeux pour montrer combien il est impressionné puis se tournant à nouveau vers elle, il lui lance en lui tapotant la joue « toutes mes félicitations ma belle, tu es la fierté de notre pays ».
Si elle pouvait, elle rosirait de plaisir !

Puis, le grand Monsieur âgé file vers l'enclos de Volcan, le fougueux taureau, entouré de sa marée humaine et il poursuit sa visite qui durera de longues heures.
Et le soir, quand le dernier visiteur est parti, Frances endormie, rêve longuement à ce vieillard respectueux qui une fois encore a su lui parler, a su la flatter, a su la charmer.

L’autre jour, Frances a entendu le remue-ménage qu’elle connaît si bien.
Ecartant ses naseaux, se campant bien droite sur ses pattes, redressant sa tête, elle a eu la désagréable surprise de constater que ce n’était pas le grand Monsieur âgé si sympathique qui se trouvait au milieu de la marée humaine mais un petit homme qui marchait dans tous les sens, les pieds écartés comme les canards de sa maîtresse, Simone.
Manifestement pressé, il tenait un téléphone dans une main et agitait l'autre frénétiquement. Il parlait fort lançant des bonjour ! bonjour ! à la cantonnade, mais sans jamais regarder personne.
Le petit homme s’est arrêté près d’elle, la saisit par une corne, puis sans lui prêter une seconde d’attention il a tourné son regard vers ceux qui prenaient des photos. Un sourire, quelques flashs et il est aussitôt reparti, sans manger de saucisson, sans boire une bière, sans s’enquérir de sa santé.
Elle a bien compris Frances que pour lui elle n’existe pas, car elle ne lui sert à rien sauf peut-être à se faire prendre en photo à côté d’une vache.

Aussi Frances n’a pas été surprise d’apprendre que ce petit homme énervé, un peu plus loin, s’est mis en colère contre un inconnu et qu'à présent tout le monde se moque de lui : l’hypocrisie, la duplicité et les mascarades finissent toujours par se révéler.
Car comme l'on dit dans nos campagnes, chassez le naturel, il revient au galop.

Camembert !!!


Les prix à la consommation flambent : d'après 60 Millions de Consommateurs, le camembert Président a pris 32% en un an.
Aussitôt François Fillon a annoncé une "opération coup de poing" afin de déterminer "où sont les abus".

Je me permets d'indiquer au Premier ministre que cette marque a un sous-produit (certes très gras, relativement indigeste et fort en gueule) qui est situé rue du Faubourg Saint-Honoré et qui l'année dernière a augmenté de 172% .

Qu'il n'hésite pas à y envoyer ses sbires pour immédiatement le sanctionner !!!

lundi 25 février 2008

Un cours de sciences naturelles

Informer, distraire, instruire.
Ces 3 fonctions ont longtemps été dévolues à la télévision qui a, reconnaissons-le, lamentablement échoué à les remplir correctement.
N’ayant peur de rien, j’ai décidé de les reprendre à mon compte et d’attribuer ces 3 rôles à ce blog.
Informer cela a été fait, divertir également.
Restait instruire...
Hélas cher lecteur, charmante lectrice, mes capacités intellectuelles ainsi que le temps pour m’y consacrer pleinement sont tous deux fort limités.


Aussi, ne voulant pas vous laisser frustrés après une telle mise en bouche, j’ai demandé à une amie, Stéphanie, professeur de sciences (très) naturelles au Lycée Sainte-Nitouche à Limas (69) de vous prendre en main ce soir afin de vous initier à cette matière qu'elle étudie depuis des années.


Bonjour,
Mon intervention traitera du sperme, terme qui trouve son origine dans le bas latin sperma ("disséminer" qui a donné également spore ou diaspora).
Ce délicieux fameux liquide, émis lors de l’éjaculation, est produit par les organes génitaux masculins et, comme vous le savez sans déjà pour y avoir goûté il contient des spermatozoïdes en suspension dans le liquide séminal.

En effet, le sperme est une combinaison de plusieurs fluides, les spermatozoïdes donc, produits par l'épididyme, mais aussi le liquide prostatique, le liquide produit par les vésicules séminales et les sécrétions des glandes de Cowper.


Notez, qu’afin de garantir une fraîcheur absolue, le mélange final des divers éléments ne se produit que dans les fractions de secondes qui précèdent l'éjaculation (il n’y a donc pas de date de péremption pour la consommation contrairement à ce qu'énonce ce dessin humoristique).

L'éjaculation, qu'elle soit faciale, vaginale ou même anale représente en moyenne 2 à 5 millilitres ceci dépendant de la taille des couilles et de l’efficacité du partenaire.
La densité normale de spermatozoïdes serait comprise entre 20 et 200 millions par millilitre. C’est la raison pour laquelle vous pouvez ressentir comme un très léger craquement sous vos dents si vous mordez dedans.



Le sperme se compose de vitamines C et B12, de sels minéraux comme le calcium, le magnésium, le phosphore, le potassium et le zinc, de fructose et sorbitol. Il est riche en protéines, en sodium et en cholestérol. Il contient des traces de testostérone et d'autres hormones. La valeur calorique d'une éjaculation moyenne varie entre 15 et 30 calories (à titre de comparaison, 100g de poireau c'est 46 calories, 100g de banane 90 et 100g de concombre 28).
Aussi, dans le cadre d’une bonne fellation, il ne faut donc surtout pas hésiter à l’avaler car les bienfaits pour votre organisme seront immédiats et sans risque de prise de poids - à moins bien sur de sucer toute la journée d’être un/une vilain(e) gourmand(e).
D’ailleurs Messieurs, je vous signale que les aliments fades comme les pâtes et les pommes de terre améliorent le goût du sperme tandis que le curry, la bière et le café lui donnent un goût désagréable, amer même selon certaines de mes copines ayant pratiqué des dégustations à l’aveugle.

Des personnes un peu maladroites, ou des novices en la matière ont, hélas, pu constater qu’un jet de sperme dans l'oeil brûle horriblement.
Il est néanmoins inutile de vous plonger la tête dans une bassine d’eau.
Simplement, munissez-vous d’une compresse imbibée de lait et tapotez délicatement votre œil, vous constaterez alors que la sensation douloureuse disparaît rapidement.

La distance maximale à laquelle une éjaculation projette le sperme n'a pas encore été officiellement calculée. En effet on ne sait par quel bout prendre cette tentative de record : sexe à l'horizontal ou à la verticale, et que mesurer, la hauteur ou la longueur ?
On murmure cependant, dans des milieux bien introduits, que cette distance serait de 60 centimètres.

Enfin le sperme, lorsqu'on l'étale sur la peau, lui donne de l'éclat en stimulant la production de collagène et la rend donc plus résistante au vieillissement.
C'est donc excellent pour les filles comme crème de jour, ou pour les garçons en baume après-rasage.


Merci pour votre attention et à une prochaine fois.

dimanche 24 février 2008

Attention aux mains balladeuses


Serrer la main d'une personne qui vient d'en serrer une centaine d’autres auparavant, qui a bien sur caressé le cul de nombreuses vaches et qui a tâté longuement du saucisson d’âne peut être extrêmement dangereux en raison de la transmission d'agents pathogènes multiples.
Seulement ne pas serrer la main en disant que l'on a peur de se salir est très mal poli et l’on risque de s’entendre vertement répliquer : « casse toi sale con ».

Alors que faire?

Je vous propose 2 solutions :

La première est d'embrasser avec effusion la personne qui nous tend la main.


I'd like to kiss you



Mais, on m’objectera (sans doute avec raison) que ce n'est pas forcément bien perçu de rouler une pelle à une personne que l'on rencontre fortuitement.

D’où cette seconde solution plus hygiénique et de loin la plus sûr : c’est d’accepter de serrer cette main peu ragoûtante et d'utiliser aussitôt après un gel alcoolique désinfectant comme Sanitelle. Ainsi, 99,99% des microbes sont éliminés et les mains sont beaucoup plus propres.

En revanche je vous déconseille fortement de répondre à l’insulte par une autre insulte, surtout si la personne en face de vous ressemble à Nicolas Sarkozy.

Car souvenez-vous :
Début 2003, un jeune homme de 21 ans, accusé d'avoir insulté le ministre de l'Intérieur (Nicolas Sarkozy) lors d’une visite à Strasbourg, a été condamné à un mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de la ville. Ce jeune « sauvageon » était jugé en comparution immédiate pour « outrage à une personne dépositaire de l'ordre public ».
Selon l'accusation, le jeune homme, qui a toujours nié les faits, aurait lancé « Sarkozy, va niquer ta mère! » à l'arrivée du ministre. Le Strasbourgeois avait été immédiatement interpellé par la police et placé en garde-à-vue.
Ce garçon, sans antécédents judiciaires, hormis une condamnation pour conduite sans permis qui remontait à plus de deux ans devait commencer un travail la semaine suivante dans une société de nettoyage.

Donc lecteur/lectrice, soyez prudent car s'en prendre à la personne de Nicolas Sarkozy peut avoir de graves conséquences.
En revanche lui-même pourra vous insulter copieusement car selon l'article 68 de la Constitution : « Le président de la République n'est responsable des actes accomplis dans l'exercice de ses fonctions qu'en cas de haute trahison. Il ne peut être mis en accusation que par les deux assemblées statuant par un vote identique au scrutin public et à la majorité absolue des membres les composant ; il est jugé par la Haute cour de justice. »

jeudi 21 février 2008

Des élections « muni-people »

(un lamentable jeu de mots pour un billet non moins lamentable écrit sous le signe de la plus pure mauvaise foi).



Difficile parfois pour ces élections municipales d’établir de véritables différences entre les programmes des candidats, de détecter de réelles fractures identitaires, de déceler de vrais engagements idéologiques.
Certes, un ou une candidate proposera d’installer un plus grand nombre de palmiers sur la place du village, un/une autre d’élargir de 57 cm (contre 43 cm à son adversaire) les couloirs de bus, un/une autre d’aménager façon "Années folles" les berges de la rivière (en lieu et place du thème de la Rome antique)…
Mais dans l’ensemble chacun de nous pensera que décidemment pour ces municipales « gauche/droite c’est pareil, même combat, tous pourris, blanc bonnet et bonnet blanc, blablabla… ».
Et l’on votera alors plus pour un homme ou une femme que pour une véritable vision qui engage l’avenir de la commune ou de la ville pour les plus urbains d’entre nous.

Et pourtant, il existe une technique imparable pour établir une frontière incontestable entre droite et gauche, pour trouver où est localisé l’intelligence, le bon goût, la modernité, bref l’avenir radieux c’est : « le people ».
Bien sûr, chacun sait que jamais l’étalage de « people » n’a suffit à assurer l’élection d’un homme/femme politique. Mais jamais non plus un homme politique n’a réussi à se faire élire sans s’afficher avec des « people ».

Aussi, depuis une semaine, le « people » est de sortie et son apparition a parfaitement éclairci la situation, nous montrant, de façon lumineuse, où les forces intellectuelles de la nation française se situent, à gauche ou bien à droite…

Ainsi, Bertrand Delanoë, « people » lui-même par certains aspects, nous a présenté les « Talents » (sic !) qui le soutiennent dans son ambition d’être réélu.

Aux côtés du maire de Paris, se tiennent en vrac :
- des comédiens remarquables : Jeanne Moreau (inoubliable, toujours et encore), Lambert Wilson (grand parmi les grands), Anouk Aimée (Anouk on t'aime !) Pierre Arditi (impayable banquier au Crédit Lyonnais), Francis Huster (excellent dans les téléfilms de TF1), Sylvie Testud (une jeune fille qui monte qui monte), Nadine Trintignant (qui réunit tous les talents),
- des chanteurs inoubliables : Bénabar (sa voix unique, ses textes chaleureux !) , Marc Lavoine (toujours là toujours percutant) Olivia Ruiz (heu…),
- des écrivains majestueux : Mazarine Pingeot (digne héritière de feu son père), Samuel Benchetrit (futur nobélisable), Bernard Henri-Lévy (la pensée à l’état brut), Jean Lacouture (l’incontournable),
- des cinéastes avant-gardistes : Costa-Gavras (un copain d’Yves Montant une preuve supplémentaire de son génie)
- des stylistes à la pointe de la mode : Agnès B (la reine du costume), Isabelle Marant (la reine de la robe)
- des sportifs vibrants : Vikash Dhorasoo, Fabien Galthié (je les connais moins mais forcément ils ont sauvé l’honneur de la France lors de compétitions internationales).

Donc pas vraiment de surprises mais ça fait plaisir de les (re)voir ici.
"Re", car il s’agit invariablement de ces mêmes personnalités « people » du show-biz parisien (aussi appelé "Club de la Lang") plus ou moins étiquetées à gauche – la gauche caviar du café de Flore, raille l’UMP jalouse et envieuse – que le PS ressort à chaque élection, qui avaient soutenu Ségolène Royal aux dernières présidentielles, avant elle Lionel Jospin en 2002, etc…

Une sensation, tout de même, sous la forme d’une transfuge venue de la droite. L’incroyable et inusable Line Renaud figure en effet dans le comité de soutien du maire socialiste. Or, jusqu’à présent, à chaque élection, cette amie proche de Jacques Chirac avait soutenu mordicus la droite. Mais elle ne votera donc pas pour la candidate sarkozyste à l’Hôtel de Ville.
Vive Line Renaud dont le parcours artistique impose un respect absolu sans parler de ses engagements généreux et sincères dans la lutte contre le SIDA aux côtés notamment de la fraîche Liz Taylor.

Abondance ne nuit pas certes, mais là, il y en a tellement qu’on se demande si Françoise de Panafieu (Miss Roller 97) trouvera encore des « people » libres de tout engagement quelque part.

Je crains que non (hihihihihi !!!) car à l’inverse, depuis 3 jours, je tape frénétiquement « Panafieu+élections+people » sur des dizaines de moteurs de recherche mais rien, pas un nom ne sort.
Je n’ai trouvé que Rachida Dati (mannequin chez Dior) tête de liste pour la mairie du VIIe, Jean-Marie Cavada (animateur TV du temps de FR3) ou Jean-François Lamour (sportif bedonnant)

Un peu frustré devant ces résultats pitoyables offerts par la droite parisienne, j’ai élargi notre recherche à la France entière et notamment vers ceux qui osent se soumettre aux suffrages des Français.
Et les résultats sont savoureux.

A gauche, sont candidats à ces élections municipales, Philipe Torreton (Paris), Sophie Duez (Nice) ou l’humoriste Marc Jolivet (à Paris, pour les Verts).
Force est de constater qu’à nouveau ce sont des « people » très sympathiques, humbles et méritants.

Et à droite ? C'est une catastrophe, le « people » est pitoyable, ringard, facho, pingre voire (et c'est le comble de l'horreur pour un « people » ) inconnu !

La dernière annoncée en date est l’animatrice de télé Sophie Favier (ex coco-girl) sur une liste dissidente de droite (CNI, parti de Christian Vanneste l'homophobe) à Neuilly.
Candidats aussi, à droite, le comédien Bernard Menez (chanteur de Jolie Poupée ohé-ohé) ; les anciennes animatrices de télé Danièle Gilbert (ex fermière) à Châtellerault et Denise Fabre (speakerine hystérique sous l’ORTF) à Nice ; l’ex-tennisman Henri Leconte (qui, par hasard, a atteint une finale une fois dans sa vie), l’entraîneur de foot Guy Roux retraité d'office (même pas une Coupe d’Europe à son actif !) en Bourgogne, le journaliste sportif Henri Sannier (ancien commentateur du peu reluisant Tour de France des dopés) en Picardie, le navigateur Gérard D’Abbovile (touché, coulé, inconnu) à Paris ou même le magicien Gérard Majax (on le croyait en fuite avec la femme coupée en deux après la mystérieuse disparition de l'as de trèfle) à Paris également.

Ami lecteur, charmante lectrice, après un tel exposé, je vous laisse écrire dans les commentaires la (les) conclusion(s) qui s’impose(nt).

dimanche 17 février 2008

Un mot d'excuse onirique

Une fidèle et charmante lectrice nous écrit :
« Cher ami,
Je m'adresse ici à l'auteur de ce blog où la prose de l'auteur procure un réel bonheur à son lecteur, où la variété des thèmes abordés suscite parfois le rire, parfois la réflexion mais ne laissent jamais indifférent... Fan des premiers jours, je ressens depuis maintenant 2 longues semaines la frustration de celle qui attend une lettre qui n'arrive jamais... la déception de ne plus jamais voir un (1) à côté de flagrantdelit ds mon programme de flux rss... Je suis plus accro à vos textes qu'à Santa-Barbara quand j'avais 15 ans... Certains jours je n'ose même plus ouvrir mon netnewswirelite pour ne pas avoir à affronter cette frustration terrible...j'ai bien pensé tout relire mais ce serait bien pire....
voilà cher ami, je voulais vous faire part de cette sensation de manque que votre silence éditolitteratobloguesque provoque en moi.
Bien à vous.
Une blonde »

Ces quelques mots couchés sur le papier l’écran, cet appel au secours lancé tel une bouteille à la mer, le désespoir sincère de cette inconnue m’ont bouleversé et je vous dois effectivement, chère blonde, une sérieuse explication.


Depuis quelques semaines, je fais, je vis même, un songe étrange et pénétrant qui a totalement envahi mon corps et mon esprit : la nuit, je rêve et le jour, j’attends le retour du crépuscule salvateur.
Plus rien ne m’intéresse, la terre continue de tourner certes (et les rumeurs d’un mariage, d’élections, de bling bling, d’enfants en CM2 ou de sondages réjouissants me parviennent vaguement), mais je m’en fiche, je ne désire qu’une chose : m’endormir pour rêver de nouveau.
Voilà pourquoi mon ordinateur reste éteint, voilà pourquoi je n’écris plus rien.

Voici ce songe que je voudrais prolonger encore pendant mille et une nuits :
chaque soir, mon amoureux d'un pays lointain vient me visiter. Quand minuit a sonné, silencieusement il entre dans mon lit.
Aucun poil n'altère sa splendide nudité, exceptées les boucles noires de son pubis, là où repose son sexe. De ce corps, jeune et viril, émane, comme une aura lumineuse, une sensation de chaleur, de plénitude.
Puis, il se blottit tendrement contre moi, il m’enlace.
Sa peau a la verdeur acidulée d'un jeune homme au sortir de son adolescence, ses mains me caresse avec une douceur féminine.
Son sexe se dresse et je le sens battre contre le mien. Il m’embrasse longuement, sa bouche a le goût du miel et du gingembre.
Souple comme un félin, il descend le long de mon torse, léchant chaque centimètre de ma peau avant de s’arrêter sur mon gland qu’il entoure de sa langue.
Patiemment, il s’attarde sur le frein, ses lèvres pétrissent ma verge, puis, il revient vers ma bouche et m’embrasse à nouveau, mêlant sa langue à la mienne. Alors, il m’enlace de tout son être et me serre dans une étreinte finale. Nos semences trop longtemps contenues jaillissent en de délicieuses saccades et se répandent sur nos corps détendus.
C’est à ce moment qu’il prononce toujours les mêmes paroles (qui expliquent mon absence).
Il me dit : « désormais tu ne jouiras plus qu'avec moi. Tu ne connaîtras plus ni femmes ni hommes si je ne suis pas présent au plus intime de vos ébats. »
Puis il disparait, laissant mon corps apaisé inondé de sperme tandis que tous les parfums de l'Orient flottent au-dessus de ma couche.

J’espère chère blonde lectrice que cette explication vous satisfera pleinement et je vous promets, dorénavant, d’écrire plus régulièrement.